lundi 2 janvier 2023

Paradoxe alimentaire français pourrait-il s'expliquer par des portions moins grosse en France qu'au Etats-Unis?

 Le paradoxe alimentaire français est un terme qui fait référence à la façon dont les Français ont un taux de surpoids et d'obésité relativement faible comparativement aux États-Unis, malgré le fait qu'ils consomment plus de graisses et de sucres ajoutés dans leur alimentation.

Il a été suggéré que ce paradoxe pourrait être expliqué par des portions de nourriture plus petites en France qu'aux États-Unis. En effet, les portions de nourriture aux États-Unis ont tendance à être beaucoup plus grosses qu'en France, ce qui peut contribuer à l'obésité en encouragant les gens à manger plus que nécessaire.

Il est également possible que les différences dans les habitudes alimentaires et l'environnement global jouent un rôle dans ce paradoxe. Par exemple, les Français ont tendance à manger de manière plus régulière tout au long de la journée, plutôt que de prendre de grosses quantités de nourriture à un seul repas. De plus, ils sont généralement plus actifs physiquement et ont accès à des moyens de transport actifs tels que la marche ou le vélo, ce qui peut également contribuer à maintenir un poids santé.

En résumé, il semble que le paradoxe alimentaire français pourrait être expliqué par des portions de nourriture plus petites en France, ainsi que par des différences dans les habitudes alimentaires et l'environnement global.

samedi 9 juillet 2016

Le Parlement européen souhaite interdire les mentions liées au gain de vigilance ou de concentration sur les canettes de boissons énergisantes

Le Parlement européen souhaite interdire les mentions liées au gain de vigilance ou de concentration sur les canettes de boissons énergisantes.

Les efforts de prévention sur les sodas commencent à payer : les ventes de boissons sucrées diminuent globalement dans le monde. Un secteur continue pourtant de progresser ostensiblement : les boissons énergisantes. Pour freiner cette expansion, le Parlement européen a adopté ce jeudi une résolution visant à interdire la communication des fabricants de boissons à base de caféine à propos d’éventuels effets positifs sur la santé.

En particulier, ce sont les mentions concernant l’aide à la vigilance et à la concentration qui sont visées. En plus des soirées alcoolisées, ces sodas sont utilisés par les adolescents et les jeunes adultes pour « tenir » lors de révisions d’examens par exemple.

« Les statistiques nous montrent que de nombreux jeunes, et même des enfants, consomment énormément de boissons énergétiques », a déclaré la députée danoise Christel Schaldemose, qui a déposé la résolution.


Excitants et sucre en excès

Les conséquences d’une consommation précoce ou trop importante ne sont pas négligeables : troubles du sommeil ou du rythme cardiaque, céphalées ou problèmes de comportement… Les risques liés aux excitants contenus dans ces boissons ne sont pas les seuls. Ils viennent s’ajouter au risque accru d’obésité et de diabète.

« Il ne s’agit pas que de la caféine, a poursuivi l’eurodéputée. Les boissons énergétiques contiennent également beaucoup de sucre. Et nous pensons que ces types de boissons ne devraient pouvoir afficher aucune allégation de santé ».

Une canette de ces boissons peut en effet contenir jusqu’à l’équivalent de 27 morceaux de sucre, soit presque quatre fois plus que dans un cola !

Vers une extension des restrictions
Pour aller plus loin dans les restrictions, les députés ont aussi demandé aux Etats membres de mettre en place des règles sur la commercialisation de produits à teneur riche en caféine, afin de protéger les enfants.

« 68 % des adolescents consomment régulièrement ce type de boissons, et 18% des enfants, rappelle Marc Tarabella, député socialiste belge. Donc, c’est inquiétant ! Je dis ça aussi bien pour la concentration de sucre que pour les excitants qui sont dedans. Et je pense que les effets comportementaux peuvent être graves. On doit éviter ces allégations fallacieuses, qui sont à la limite frauduleuses. »


jeudi 10 mai 2012

La testostérone pour mincir ?

L'European Congress of Obesity (ECO) se déroule en France, à Lyon, du 9 au 12 mai. Il présente des travaux novateurs.

mincir avec la testostérone ?
C'est le congrès européen de référence sur l' un imc de plus de 30.
Cette année, l'European Congress of Obesity (ECO) se déroule en France, à Lyon, du 9 au 12 mai. L'occasion de découvrir les travaux novateurs sur un enjeu de santé publique majeur. D'autant que le congrès est ouvert aux initiatives venues de toutes les disciplines: «Nous voulons qu'existe une culture commune, qu'il y ait une interpénétration allant de la sociologie aux modes d'action cellulaire», explique le Pr Martine Laville, présidente du comité scientifique du congrès. De la cellule à la ville, le champ d'étude est vaste.

Testostérone pour contrer obésité ?

Par exemple, au niveau des interactions entre les hormones et le poids corporel. Les travaux du Dr Farid Saad (Université de médecine des Émirats arabes unis) montrent qu'en rétablissant un taux normal de testostérone à des hommes un bmi supérieur à 30 qui en manquaient, on peut les aider à perdre du poids corporel. Il a suffi de ramener la testostéronémie au-dessus du seuil normal de 3,5 ng/mL pour que des hommes qui pesaient au départ en moyenne 106 kg avec un tour de taille de 107 cm perdent environ 16 kg et reviennent à un tour de taille de 98 cm au bout de cinq ans. Mieux encore, le bilan lipidique comme la pression artérielle de ces obèses revenaient, grâce au traitement hormonal, à des niveaux acceptables.
Problèmes de fertilité
Toujours au niveau hormonal, on savait déjà que les femmes dans les extrêmes de poids corporel, trop maigres ou obèse, avaient des problèmes de fertilité mais une étude de l'Université de Sidney va plus loin. Elle montre qu'en faisant perdre quelques kilos, 6,6 kg en moyenne, à des femmes un imc de plus de 30, grâce à un programme combinant régime pour mincir, exercice et techniques psychocomportementales, on augmente considérablement leur chance d'être enceinte. Un an après le début de l'étude, la moitié était enceinte. En revanche, dans le groupe contrôle, qui n'avait bénéficié que de conseils diététiques et avait perdu 1,8 kg en moyenne, ce n'était le cas que pour une femme sur sept.
Changement d'échelle avec l'influence de l'environnement urbain dans lequel on évolue (proximité des supermarchés et fast-food) sur la corpulence. Hélène Charreire, de l'Institut d'urbanisme de Paris (université Paris-Est Créteil et Inserm), avec ses collègues du projet d'étude des liens entre activité physique, nutrition et environnement (qui regroupe des chercheurs de Paris, Lyon et Strasbourg) a participé à une découverte coordonnée par le Pr Jean-Michel Oppert (Pitié-Salpêtrière, Inserm). Ils ont comparé le corpulence et les habitudes alimentaires des Parisiens et des banlieusards.
«Ceux qui ont une accessibilité importante à un supermarché ont des habitudes alimentaires plus saines (légumes, fruits, etc.), note Hélène Charreire, et ils ont aussi, en petite couronne, un indice de masse corporel (IMC ou rapport poids/taille, NDLR) plus faible. Par contre, à l'inverse de nos hypothèses initiales, à Paris, l'IMC serait plus élevé lorsque l'on réside à proximité d'un supermarché.»
Contrairement aux relations observées dans d'autres pays, la proximité d'un fast-food ne semble pas, dans cette étude, avoir d'impact sur la corpulence. «Il faudra approfondir ces résultats, explique la chercheuse, mais cela montre que l'on doit adapter les politiques nationales au contexte de vie local.»
La technologie se fraye aussi un chemin dans l'obésité: «Les nouveaux médias, les réseaux sociaux, le coaching, la géolocalisation pour suivre le déplacement des personnes souffrantes. Tout cela peut aider à lutter contre l'épidémie d' un imc de plus de 30», remarque le Pr Laville. D'ailleurs, des applications pour smartphone existent déjà pour permettre à un un bmi supérieur à 30 de rester anonymement dans des réseaux de soutien et d'entraide à la perte de poids de corps.



Deux Américains sur cinq seront obèse en 2030

Plus d'un Américain sur trois souffre déjà d' un imc de plus de 30(34 %) et ce problème de santé publique ne semble pas en voie de se résorber chez notre voisin du Sud. Selon une étude publiée dans la revue spécialisée American Journal for Preventive Medicine, les neveux et nièces de l'Oncle Sam seront d'ici 2030 42 % à avoir un excès de poids corporel extrême.
Plus de deux Américains sur cinq seront alors un bmi supérieur à 30
selon la définition qu'offre l' indice de masse corporel (le rapport entre le poids d'une personne et le carré de sa taille). Une personne est considérée un imc de plus de 30 quand son bmi atteint le chiffre fatidique de 30.
L'augmentation du nombre d' un bmi supérieur à 30 coûte extrêmement cher aux Américains. Les coûts médicaux pour des maladies liées à un poids corporel excessif ont augmenté de 27 % en trente ans.

mardi 17 avril 2012

guerre de Tumblr et Pinterest contre les messages pro-anorexie

Les sites internet leaders Tumblr et ensuite Pinterest sont en contestation farouches. Medisport défend quand à lui depuis plus de 10 ans la nécessité de la mise en garde contre les régimes amaigrissants EXCESSIFS.

DOXYS coach diététique en ligne propose des articles de vulgarisation sur les régimes pour maigrir, leurs dangers s'ils sont menés trop loin et prône des solutions douces d'amaigrissement, accompagnéesde suivi progressifs.


Début mars, Tumblr annonçait que sa plate-forme de micro-blogging effacerait dorénavant toute publication faisant la promotion de l'anorexie ou de l'automutilation. perdre du poids oui mais jusqu'à un certaine point seulement.
Depuis, le réseau social de partage d'images Pinterest a suivi son exemple.

L'initiative de Pinterest est destinée à stopper la tendance des patients ("thinspiration" ou "thinspo") qui sévit sur le site.
Celle-ci donne lieu à la publication d'un grand nombre d'images montrant des jeunes filles exhibant des côtes saillantes et un estomac concave, accompagnées de slogans comme "Aucun délice n'est comparable à celui que procure la sensation d'être trop maigre précédées des hashtags #thinspo ou #perfect.

"Leurs efforts pourront peut-être contribuer à limiter l'imagerie trop pro-anorexie -- mais en réalité, le site ne parviendra jamais à éradiquer totalement ces images", écrit The Daily Beast.
De plus, les chaînes YouTube n'auront aucun mal à combler le vide laissé par Tumblr et Pinterest : des milliers de vidéos pro-anorexie existent déjà sur le site.

Selon un article du Daily Mail, l'organisme américain de lutte contre les troubles de l'alimentation (la National Eating Disorders Association, ou NEDA) a collaboré avec Facebook pour repérer les contenus potentiellement dangereux publiés sur ses murs et apprendre aux équipes du site à réagir face à ce problème.

NEDA a également aidé Tumblr à modifier sa politique à cet égard : les recherches comportant des tags litigieux dirigeront désormais l'utilisateur vers un message de santé publique.
Selon les experts de l'image de soi, si ces initiatives vont dans le bon sens, les retraits de publications "thinspo" doivent s'accompagner de la publication de messages présentant des alternatives saines à cette tendance.


Voir une vidéo NEDA : youtube.com/watch?v=EIqCSeyJXRo






samedi 7 avril 2012

La mère indigne qui a mis sa fille de 7 ans au régime amincissant sort un livre

L'édition du mois d'avril du magazine Vogue publie l'interview de Dara-Lynn Weiss qui raconte le régime pour perdre du poids humiliant imposé à sa fille, Bea. A 7 ans, Bea a été jugée "cliniquement obèse" par son pédiatre. Sa mère a donc débuté son combat contre l' obésité.

Certains assurent que c'est un régime amaigrissant qui est proche de la torture.

"Une fois, j'ai privé Bea de dîner après avoir appris que le repas servi à l'école lors de la Journée du Patrimoine français approchait près de 800 calories. Il y avait du brie, du filet mignon, de la baguette et du chocolat. Je lui ai interdit de manger de la pizza quand elle a admis qu'elle avait mangé de la salade de maïs dans la semaine. J'ai mené une guerre contre Starbucks qui ignorait le contenu nutrionnel des chocolats chauds servis aux enfants. Leur tableau de calories indiquait entre 120 et 210 calories. Ma question était: c'est 120 ou 210? Ils n'ont pas su me répondre, j'ai donc attrapé la boisson des mains de ma fille, je l'ai mise à la poubelle et j'ai claqué la porte."

Bea est humiliée régulièrement par le comportement excessif de sa mère. "Il y a eu beaucoup de moments difficiles pendant des fêtes. Bea voulait par exemple dévorer des biscuits et des gâteaux et j'ai dû m'engager dans un débat public houleux sur la raison qui fait qu'elle ne peut pas engloutir cela."

Ce régime amincissant très strict a payé: Bea a perdu 16 kilos et a pris deux centimètres au passage. Sa silhouette est clairement affinée. Elle a été récompensée par l'achat de plusieurs nouvelles robes et des extensions de cheveux en plumes. "Seul le temps dira si mon intervention précoce l'a sauvée d'une vie où elle ne cesserait de se préoccuper de son poids", confie sa mère. Effectivement, ça serait pas mal: ce traitement pénible aurait au moins servi à quelque chose.

Il y a quelques jours, on vous racontait le régime pour mincir super strict imposé à Béa, 7 ans, par sa mère, Dana-Lynn Weiss. L'article, publié dans Vogue, avait suscité l'indignation. Pourtant, la mère au comportement excessif vient de se voir proposer un contrat pour la publication d'un livre. Elle a accepté la proposition. Aucun détail n'a encore été donné au sujet de son contenu mais on pourrait imaginer que son régime amincissant
était humiliant et sa relation avec sa fille soient racontées dans le détail.

De nombreux médecin médecin nutritionniste ou diététiciens et autres psychologues ont profité de la publication de ce papier controversé pour rappeler à quel point il fallait être prudent quand on parle de nourriture avec son enfant. "Expliquer pourquoi certains aliments sont mauvais, parler des calories, de la taille des portions englouties, ça ne devrait pas être un tabou. Mais il y a des façons de faire afin de ne pas humilier ou détruire l'enfant psychologiquement", indiquait la pédiatre diététicienne Louise Goldberg la semaine dernière.

samedi 31 mars 2012

Vous pouvez mincir en mangeant du chocolat!

Quoi faire pour mincir ?

Une étude américaine publiée lundi révèle de nouvelles vertus du chocolat noir qui, consommé avec modération et accompagné d'une bonne hygiène de vie, permet de diminuer l' indice de masse corporel
Malgré sa haute teneur en calories, le chocolat serait bon pour le métabolisme, révèle cette étude pratiquée sur mille personnes et publiée dans les Archives de la médecine interne. Ceci pourrait révolution la vison traditionnelle des sempiternelsrégimes pour mincir.

Les personnes, âgées en moyenne de 57 ans, qui mangeaient en moyenne du chocolat deux fois par semaine et pratiquaient du sport 3 à 4 fois par semaine, présentaient un indice de masse corporelle plus faible que celles qui n'en consommaient pas aussi souvent.
Suivre un régime amincissant sur une longue durée n'est jamais facile.
Changer les habitudes alimentaires encore moins !
L' imc permet de calculer la corpulence en mettant en rapport le poids et la taille. Il aide à évaluer le risque de maladies liées à un excès ou à une insuffisance de poids.
"Il s'agit d'une découverte un peu surprenante", conclut cette étude menée par Beatrice Golomb de l'Université de Californie de San Diego.
"Avant de vous enfiler une tablette de chocolat par jour, rappelez-vous cependant qu'elle contient 200 calories de sucre et de graisses saturées", rappelle néanmoins Nancy Copperman, une scientifique qui n'a pas pris part à cette expérience.

Les régimes amaigrissants ne doivent de préférence pas être tristes ni ennuyants ! Sous peine d'abandonner et d'arrêter de perdre du poids .

"Limitez-vous en moyenne à 28 grammes de chocolat noir ou de cacao pauvre en sucre par jour", recommande-t-elle.
D'autres études ont montré que le chocolat était riche en polyphénols, de puissants anti-oxydants naturels qui limiteraient le stress et réduiraient les risques de maladies cardio-vasculaires, cancers et autres maladies chroniques.
"A condition qu'il soit consommé dans le cadre d'une vie saine, le chocolat ne ferait pas grossir. Au contraire, il permettrait de contrôler son poids", précise une autre scientifique, Suzanne Steinbaum, directrice du service des maladies cardiaques de l'hôpital Lenox Hill à New York.

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